Les barques d'or du
bel été
Les barques d'or du
bel été
Qui partirent,
folles d'espace,
S'en reviennent
mornes et lasses
A coups de rames
monotones,
Elles s'avancent sur
les eaux ;
On les prendrait
pour des berceaux
Où dormiraient des fleurs d'automne.
Où dormiraient des fleurs d'automne.
Tiges de lys au beau
front d'or,
Toutes vous gisez
abattues ;
Seules, les roses
s'évertuent
Émile VERHAEREN (1855-1916)
Photos Pierre POUPART
Photos Pierre POUPART
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