samedi 7 janvier 2012

Un compagnon hivernal de notre campagne: le rouge-gorge


Sa nature peu farouche et son plumage attractif l'ont rendu populaire chez des générations de jardiniers. Présent dans presque chaque jardin, c'est l'un des oiseaux les plus familiers, cherchant sa nourriture à proximité des humains en train de jardiner. Il ira jusqu'à venir se nourrir de proies vivantes, comme des vers de terre ou des vers de farine, présentés à la main. Si l'hiver est rude, il deviendra encore plus familier, car le manque de nourriture provoqué par la neige et la glace le rend très vulnérable.

Le rouge-gorge défend un territoire à longueur d'année, sauf durant la mue ou si l'hiver est très froid. En hiver, les femelles occupent et défendent aussi un territoire. Celui-ci leur est nécessaire non seulement pour nicher mais aussi pour garantir une source suffisante de nourriture. Un rouge-gorge sans territoire meurt au bout de quelques semaines. C'est pourquoi cet espace est défendu avec une telle énergie. En général, il suffit que le propriétaire exhibe son plastron rouge pour que l'intrus recule mais il peut arriver que la lutte s'engage et les combats s'achèvent parfois par la mort de l'un des adversaires.


À l'opposé de nombreux autres oiseaux, le rouge-gorge vit en solitaire pendant l'automne et l'hiver, mâle et femelle restant sur leur territoire hivernal respectif. Ils continuent à chanter même l'hiver.

C'est surtout en hiver que le rouge-gorge vient dans les jardins des villes et des villages. À la belle saison, il habite les bois et les forêts ou le bocage dans les haies, les boqueteaux et sous-bois denses. Dans certaines régions, les rouges-gorges restent toute l'année près de l'homme. Ce petit oiseau passe la nuit sur un buisson touffu, un lierre, parfois dans un nichoir.


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