mercredi 4 juillet 2012

La digitale pourpre

L'alternance de soleil et de pluie en ce début juillet nous donne une végétation luxuriante et des sous-bois touffus.
Au bord des chemins vous rencontrerez ces grandes hampes pourpres : ce sont des digitales.
 Le nom provient du latin digitus c'est-à-dire « doigt », et se réfère à la facilité avec laquelle la fleur de "Digitalis purpurea" peut s'adapter à l'extrémité d'un doigt humain. En français, d'autres appellations existent comme "Dé de Bergère", "Gant de Bergère", "queue-de-loup".

Ces plantes peuvent se révéler très toxiques. L'absorption d'environ 8g de feuille s'avère être létale sur un sujet humain de corpulence moyenne.
C'est William Withering (1741-1799), médecin et botaniste britannique, qui découvrit un peu par accident la digitaline en 1785, digitaline contenue dans les feuilles de digitales. L'utilisation thérapeutique moderne de cette molécule sera rendue possible grâce aux travaux de cristallisation du pharmacien et chimiste français Claude-Adolphe Nativelle (1812-1889).

Mis à part son caractère ornemental très apprécié, ses feuilles sont utilisées en médecine comme cardiotonique.

Au XVII siècle, C. La Voisin et la marquise de Brinvilliers furent toutes deux emprisonnées et exécutées, pour s'être servie entre autre de la digitale pourpre de façon un peu trop imaginative : vêtements venimeux, bague de la mort, chandelle toxique…

En somme, contentez-vous de les regarder ou de les photographier!!....


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